• Vermont (AP) - Depuis une semaine, les 760 élèves d'une petite faculté du Vermont (nord-est des Etats-Unis) sont éclairés par du fumier. Car désormais, l'établissement se fournit partiellement en électricité produite par du gaz de méthane.



    La faculté Green Mountain, à Montpelier, va débourser 48.000 dollars (37.745 euros) supplémentaires sur sa facture d'électricité d'un montant de 250.000 dollars (196.600 euros) pour avoir le privilège de réduire sa dépendance à l'égard d'une énergie non-renouvelable et polluante.

    "C'est parfaitement approprié", puisque "nous sommes une faculté écologique", souligne le président de l'établissement, John Brennan. Et de préciser: "nous sommes spécialisés dans les mesures écologiques et l'énergie renouvelable".

    Une exploitation de Bridport, à 56km au nord du campus, abrite le premier générateur de "cow power" de la Central Vermont Public Service Corporation (CVPS). La compagnie, qui exploite et fournit le courant, permet à ses clients d'acquérir 25%, 50%, voire la totalité de leur électricité grâce à ce programme.

    Et c'est un véritable succès: l'exploitation a déjà installé un second générateur. La CVPS, qui a déjà plus de 3.500 clients, a accordé des subventions à quatre autres fermes pour les aider à financer les générateurs. "Nous prévoyons d'avoir d'ici fin 2010 douze exploitations et entre 7.500 et 10.000 clients" dans le programme, explique le porte-parole de la compagnie, Steve Costello.

    La ferme de Bridport possède environ 1.000 vaches de la race Holstein et 500 jeunes têtes de bétail dans des granges high-tech. Là, des racloirs repoussent leur fumier à travers des grilles sur un tapis roulant. Ce dernier les transporte ensuite vers un extracteur de méthane. Le gaz est alors conduit vers deux générateurs. Et le courant ainsi produit est envoyé dans des transformateurs et sur le réseau. A destination des clients.


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  • Horreur chez les scientifiques: de nombreux Américains croient vraiment aux fantômes, aux maisons hantées et autres vampires. A tel point que certains se sont fait chasseurs de zombies pour répéter ce que la science considère de longue date comme des évidences.

    Effrayé par la crédulité des Américains pour les phénomènes paranormaux, le physicien Costas Efthimiou, de l'université de Floride centrale (UCF), a décidé d'utiliser les armes de la physique et des mathématiques pour démonter certaines croyances tenaces.

    Ainsi, il prouve que les fantômes n'existent pas. Comment, en effet, pourraient-ils à la fois marcher et traverser les murs?, demande le scientifique dans un article à paraître. C'est impossible, car cela viole la deuxième loi de Newton, celle d'action-réaction: s'ils marchent, c'est qu'ils exercent une force sur le sol, tandis que s'ils traversent les murs, c'est qu'ils n'en exercent aucune, et les deux ne sont pas compatibles.

    Quant aux vampires, ils sont définitivement détruits par un simple exercice de maths. Si un vampire doit sucer le sang d'un humain chaque mois, faisant de celui-ci un vampire qui doit à son tour trouver une nouvelle victime par mois, combien de temps aurait-il fallu à un seul vampire pour "contaminer" les 537 millions d'hommes qui vivaient sur terre en 1600? Moins de trois ans, répond Efthimiou, alors, soit nous sommes tous des vampires, soit ils n'existent tout simplement pas.

    Ce sont des évidences, mais les gens ne les considèrent pas toujours comme telles, se justifie Costas Efthimiou. Ainsi, selon un sondage Gallup réalisé en 2005, plus d'un Américain sur trois pensent qu'une maison peut être hantée et plus de 20% d'entre eux croient aux sorcières ou à la communication avec les morts.

    "Il s'agit d'une grande part du public qui croit à des choses que les scientifiques considèrent comme totalement hors de propos", commente le physicien. "Il y a des choses dont nous devons souligner que ce sont des idioties", renchérit le professeur Bob Park, auteur du livre "La Science vaudoue". Professeur de physique à l'université du Maryland, il est lui aussi persuadé que les scientifiques doivent rappeler certaines évidences.

    Dans leur guerre contre les fantômes, les deux chercheurs respecteront pourtant une trêve mardi soir. Le jour d'Halloween, l'un comme l'autre ouvriront en effet leur porte à des petits vampires, zombies et autres sorcières, bien réels ceux-là. "Je leur donne des bonbons et je fais semblant d'avoir peur", dit Bob Park. "Ils aiment ça. Le problème, c'est ceux qui s'accrochent à ce truc."

     

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  •      PEKIN, 25 octobre (Reuters ) - Les autorités de Shanghai ont fait implanter des puces électroniques dans les oreilles de 65.000 chiens afin d'améliorer "la gestion de la population canine" et de prévenir une épidémie de rage, rapporte l'agence Chine nouvelle.

    Considérés à l'époque de Mao Zedong comme un symbole de décadence bourgeoise, les chiens sont de nouveau très prisés en Chine depuis une dizaine d'années.

    "Les puces contiennent un numéro d'identité permettant d'accéder à des informations sur l'animal: photo, race, sexe, couleur, vaccins, adresse du propriétaire. Il suffit simplement de saisir le numéro dans un appareil", précise l'agence.

    La Chine a répertorié 2.254 cas de rage dans les neuf premiers mois de l'année, soit une hausse de 30% par rapport aux trois premiers trimestres 2005.

    "L'implantation de puces devrait aider à freiner le développement de la rage, mais la généralisation du système dans tous le pays demandera du temps et des moyens, explique Chine nouvelle.


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