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Par MysticalDark.net le 9 Mars 2012 à 17:22
Une nouvelle étude sur les abeilles pourrait aider à comprendre pourquoi certaines personnes se libèrent de leurs routines normales et recherchent de nouvelles expériences.
Qu’est-ce qui poussent certains êtres humains à partir à l’aventure ? Une nouvelle étude sur les abeilles pourrait d'une manière étonnante aider les chercheurs à comprendre la génétique complexe qui sous-tend nos désirs à faire de nouvelles expériences.
Des chercheurs de l’université de l’Illinois ont examiné le comportement et les gènes qui sont exprimés dans le cerveau des abeilles spécialisées dans la quête de nouvelles ressources alimentaires. Tout d'abord, ils ont découvert que seules quelques abeilles participent à ces efforts de recherche. Quand une colonie d'abeilles devient trop grande pour être abritée dans la ruche, les abeilles se divisent et le nouvel essaim doit trouver un nouvel abri. Durant ce moment de crise, quelques abeilles intrépides - moins de 5 pour cent de l'essaim – se mettent en quête d’une nouvelle ruche. Ces éclaireuses, sont en moyenne 3,4 fois plus susceptibles de partir à la recherche de nouvelles sources de nourriture.
Dans un grand enclos extérieur sous surveillance, les chercheurs ont disposé divers mets dont se repaissent les abeilles et observé celles qui décidaient de sortir pour aller explorer leur environnement. D'après les résultats publiés aujourd'hui dans la revue Science, les abeilles exploratrices présentent des différences spectaculaires dans l’expression de certains gènes dans le cerveau des aventurières par rapport aux casanières.
Ces gènes codent principalement pour des catécholamines (glucamate et GABA) associées aux circuits de récompense et de motivation chez les vertébrés. En traitant certains insectes avec des molécules similaires, les chercheurs ont pu augmenter leur comportement explorateur.
« Nos résultats disent que recherche de la nouveauté chez les humains et les autres vertébrés a des parallèles chez un insecte » interprète Gene Robinson, responsable de l’étude. « Ils suggèrent également que les insectes, les humains et d’autres animaux ont fait usage de la même boîte à outils génétique dans l'évolution du comportement » conclut-il.
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