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    Dans les doctrines comme le soufisme, le taoisme, l'hindouisme, le bouddhisme, l'être humain est considéré comme souffrant du déséquilibre de ses émotions, de ses fixations mentales, de ses « mémoires » (vasanas et samskaras en sanscrit)[12]et du manque d'harmonie entre l'intellect, le corps et la parole. La « guérison spirituelle » est généralement recherchée avec l'appui et l'encadrement d'un maître, d'un guide, dénommé lama, gourou ou cheykh selon les traditions. Au travers de la relation entre le disciple et le maître, ce dernier jouait parfois le rôle d'un thérapeute avant l'heure, proche du « patient » de la médecine moderne. Cette approche spirituelle reste cependant limitée aujourd'hui aux régions du monde où la relation de maître à disciple est acceptée.

     

    Dans les pays occidentaux, lors de l'apparition des premières psychothérapies (Freud, Jung), quelques psychanalystes en vinrent à conclure que certaines pathologies pouvaient ne pas trouver de résolution par l'analyse seule. Après avoir montré le rôle important de la société dans la névrose, l'analyse débouchait parfois sur des problèmes qualifiés de « spirituels ». Certains psychanalystes, dont Jung, se tournèrent vers l'étude de pratiques issues de certaines religions traditionnelles afin de « guérir l'âme »[13]. Ainsi dans les années 60 les travaux de Jung avec la collaboration d'Abraham Maslow, d'Assagioli entre autres en collaboration avec des scientifiques et des moines bouddhistes entre autres ont donné naissance à la psychologie transpersonnelle considéré comme la 4ième branche de la psychologie. Cette psychologie intègre la dimension spirituelle (trans- au-delà -( de la) personn(e)-alité".


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