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    Nul ne sait où est passé le satellite tombé avant-hier, étrange puisque chaque satellite est balisé, et alors que la NASA devait nous annoncer son point de chute 20 minutes avant l'impact. Désormais, la terre est dans le viseur d'un second satellite , et le responsable, comme toujours quand on n'a pas de réponse, c'est le soleil. Voilà deux raisons qui poussent WikiStrike à se poser de sérieuses questions sur l'objet. Rappelons que quand il y a un second,cela signifie qu'il n'y a pas de troisième...

     

     

    Même si le satellite UARS de 6 tonnes ne causera à priori aucun dégât lors de son retour sur Terre aujourd’hui, il y a bien plus gros qui peut nous tomber sur la tête. Il s’agit d’un satellite allemand baptisé ROSAT qui devrait arriver sur Terre à la fin du mois d’octobre.

     

    Alors que toutes les attentions sont tournées vers la NASA qui tente de déterminer le lieu exact de chute du satellite UARS, c’est une nouvelle étonnante que révèle le New Scientist. UARS pourrait bien ne pas être le seul satellite à nous retomber sur la tête cette année. Un second engin, un télescope allemand baptisé ROSAT et désactivé en 1999, pourrait aussi faire son grand retour sur Terre, fin octobre. C’est du moins ce qu’a indiqué l’Agence spatiale allemande sur le site consacré à la mission de ROSAT.

     

    Or, si ce satellite s’apprête vraiment à revenir sur Terre, il pourrait faire bien plus de dégâts que UARS. En effet, ce dernier qui doit arriver aujourd’hui a une chance sur 3.200 de faire des dégâts ou des victimes, mais ROSAT a lui une chance sur 2.000. Si la probabilité reste faible, la différence est donc tout de même loin d’être négligeable. En réalité, le risque majeur réside dans les exigences de l’imagerie par rayons X dans l’espace, explique le porte parole de DLR, Andreas Schutz. Les miroirs de l’engin ont dû être fortement endommagés par la chaleur qui pourrait avoir détruit ses capacités à capter les rayons X durant les huit années de sa mission. Mais cela signifie aussi que ces miroirs seront certainement capables de survivre à un retour sous haute température.

     

    Selon les estimations de la DLR, « près de 30 débris représentant une masse total de 1,6 tonne pourraient atteindre la surface de la Terre. Le système optique à rayons X, composé de miroirs et d’un support mécanique fait de fibre de carbone renforçant le composite ou au moins une partie, pourrait être le plus lourd composant à atteindre le sol. » Des suppositions confirmées par l’agence spatiale européenne à Darmstadt, en Allemagne et le dirigeant du service en charge des débris spatiaux, Heiner Klinkrad qui explique que la structure de ROSAT est telle que les débris qui frapperont la surface de la Terre seront nécessairement plus importants.

     

    Une hausse de l’activité solaire à l’origine de retours anticipés

     

    Aujourd’hui, le US Strategic Command suit tous les engins spatiaux et l’Aerospace Corporation liste en même temps les retours récents d’engins et ceux à venir, sur son site Internet. Mais ROSAT ne figure pas encore sur la liste, puisque son retour est encore loin d’être certain. Encore une fois, « ni le lieu, ni l’heure, du retour de ROSAT ne peuvent être prédits en raison des fluctuations de l’activité solaire, qui affecte l’atmosphère », précise Joanne Wheeler, avocate dans l’industrie spatiale.

     

    En effet, pour prédire le retour de ROSAT, il est nécessaire de considérer deux facteurs essentiels. Premièrement, la géométrie du satellite qui dégringole durant son entrée dans la haute atmosphère, laquelle agit comme un frein. Et deuxièmement, les conditions dans la haute atmosphère qui grandit et rétrécit en fonction de l’activité solaire, explique Hugh Lewis, un spécialiste des débris de spatiaux de l’université de Southampton, au Royaume Uni.

     

    « L’activité solaire provoque une expansion de l’atmosphère, provoquant alors un effet de frein plus important sur les objets spatiaux. La raison pour laquelle UARS est de retour plus tôt que prévu s’explique par une soudaine augmentation de l’activité solaire. En effet, nous nous attendons à voir un nombre plus important de retours alors que nous approchons le maximum de l’activité solaire en 2013 « , déclare t-il.

     

    Des satellites plus petits

     

    Heureusement, il ne faut pas non plus nous attendre à assister à une pluie d’engins spatiaux. Ce qui se produit actuellement est un héritage direct des activités des vols spatiaux des années 1990 « où le nombre de lancement était deux fois plus important qu’aujourd’hui », rappelle Klinkrad. Mais « la tendance se dirige vers des satellites de moindre taille, mais avec une plus grande capacité de charge « , affirme-t-il, plutôt que les « tout-en-un », des missions par satellite via des engins géants comme UARS. Les débris des futures missions devraient donc être plus petits.


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