• Je vais essayer de mettre à profit ce qui m’apparaît, ainsi qu’à d’autres, comme des bribes de souvenirs d’époques passées. Dans ces souvenirs, le physique et la personnalité sont toujours différents, comme si ces souvenirs correspondaient à une ribambelle des personnes différentes.

    En fait, nous n’existons qu’une seule fois en tant que Pierre, Paul ou Jacques, entité incarnée consciente d’elle-même, dans cet espace-temps. Nous naissons, vivons et mourrons de façon unique. Les acquis de notre vie réintègrent à notre mort, une super-entité qui « s’amuse » à créer une infinité d’émanations d’elle-même, dans divers espaces-temps. Cette super-entité est le point commun, le pont qui permet parfois aux souvenirs stockés d’autres émanations, de parvenir à une, ou des entités conscientes incarnées. Il y a confusion entre une succession, un enchaînement de vies, qui seraient vécues par l’être que nous sommes ici et maintenant et cette super entité, qui est le réceptacle des acquis, expériences, savoirs, de toutes les incarnations émanées d’elle. Notre psychisme humain, notre physiologie, nous contraignent à percevoir le temps de façon linéaire : passé-présent-futur. Donc, chaque souvenir réminiscent qui se rapporte à une période que mon éducation me rapporte comme plus ancienne, est instinctivement classé dans le passé. Ce qui aidé par la non-conscience d’être l’émanation d’une super-entité, me donne cette impression de continuité de vie. Pour information, il y a aussi des souvenirs qui appartiennent à des époques impossibles à déterminer au moyen de notre culture, où les technologies, les matériaux, les paysages, diffèrent du connu. Impossible à dater !

    La réincarnation, telle que décrite dans diverses cultures, est improprement décrite. En fait, c’est une super-entité, parmi une infinité d’autres, qui « profite » des incarnations uniques que nous effectuons ici bas. En tant qu’humain, alien ou je ne sais quoi d’autre, nous n’existons vraiment qu’une seule fois. Profitons-en, en évitant de se consoler en espérant une prochaine réincarnation plus heureuse : il n’y en aura pas…

    Le processus de la mort passe par une désincarnation de notre esprit, suivi d’une sorte de bilan d’incarnation dans une « dimension », ou plutôt un état intermédiaire. Les données que nous avons collectées, sont ensuite mises en forme et intégrées à la super-entité. Fort de l’acquis de toute ses émanations, la super-entité génère de nouvelles incarnations, à qui elle impose un "plan de carrière", avec des objectifs imposés et une petite marge de manœuvre pour le fun, ce que l’on appel le libre arbitre. Le « Karma » correspond à ce "plan de carrière" imposé, mais n’est en aucune façon un ensemble de récompenses ou punitions générées par une vie antérieure. C’est un leurre provoqué par cette impression linéaire du temps et d’appartenance à un même être, qui reviendrait de vie en vie.

    Quand au processus « d’ascension », probablement expérimenté par les alchimistes, et rendu possible par notre petit libre arbitre, il permettrait peut-être de continuer notre « incarnation » présente dans un autre état d’être, affranchi de certaines contingences spatio-temporelles, nous permettant de réintégrer consciemment notre super-entité, de devenir elle...


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