• Une mise en terre d'origine


    DUBLIN (Reuters) - Deux Irlandais ont entrepris de vendre aux Irlando-Américains nostalgiques du pays une poignée de terre de la "mère patrie" destinée à leur tombe.

    Pat Burke, 27 ans, et Alan Jenkins, 65 ans, ont déjà vendu à New York pour un million de dollars de la terre "officielle" d'Irlande, à raison de 15 dollars le sac de 340 grammes.

    "La demande est absolument phénoménale", a assuré Burke vendredi. "Nous savions que ça marcherait, mais même dans nos rêves les plus fous nous ne nous attendions pas à cela."

    Burke, qui a déposé un brevet pour un traitement permettant d'assainir la terre irlandaise et rendre possible son importation aux Etats-Unis, a dit être en pourparlers avec "l'un des tout premiers distributeurs du monde" et une chaîne de magasins américaine.

    "Nous souhaitons passer au plan international", a-t-il ajouté. Le groupe prévoit de donner 80% de ses bénéfices à des organismes caritatifs en Irlande et aux Etats-Unis.

    Pendant plus d'un siècle, les Irlandais, réduits à la famine, à la pauvreté ou au chômage, ont abandonné leur pays pour s'installer le plus souvent en Amérique du Nord. Quelque 40 millions d'Américains revendiquent une ascendance irlandaise.

    La diaspora irlandaise est estimée à plus de 70 millions de personnes dans le monde.

    Selon Burke, l'idée d'une activité commerciale a germé après que Jenkins se fut rendu à une réunion d'une association irlandaise en Floride: "Il s'est aperçu que ces personnes de seconde, troisième et quatrième génération souhaitaient une poignée de la vieille terre - un vrai morceau de la vieille Irlande - à mettre dans leurs cercueils."

    Le groupe a déjà reçu une commande d'une valeur de 100.000 dollars d'un vieil homme d'affaires new-yorkais originaire de l'ouest de l'Irlande. "Il hésitait entre deux endroits pour son enterrement, mais il a décidé d'être totalement recouvert de terre d'Irlande (...) à Manhattan", a ajouté Burke.


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  • Quelles toilettes pour le député transsexuel ?


    ROME (Reuters) - Député italien transsexuel, Vladimir Luxuria doit-il utiliser les toilettes messieurs ou les toilettes dames du palais de Montecitorio ?

    L'élu du parti Refondation communiste, né Vladimiro Guadagno, 40 ans, a été pris à partie vendredi dans les toilettes dames de la Chambre des députés par Elisabetta Gardini, porte-parole du parti de Silvio Berlusconi, Forza Italia.

    "Vous ne pouvez pas utiliser ces toilettes, ce sont les toilettes pour dames", a lancé Gardini à l'ancienne "drag queen", suscitant une polémique qui a forcé le président de la Chambre à intervenir.

    "Cela fait des années que je vais dans les toilettes pour dames. Jamais je n'aurais pensé être attaqué sur un ton aussi violent. Mais ce serait très embarrassant pour moi d'utiliser les toilettes hommes, pour moi et aussi pour eux...", a dit Luxuria.

    Pour Elisabetta Gardini, qui a écrit une lettre de protestation aux administrateurs de la Chambre, et pour ses collègues du centre droit, Luxuria devrait disposer de toilettes à part.

    Mais à l'heure des économies budgétaires, cette dépense risquerait de mal passer dans l'opinion.

    Luxuria a reçu le soutien du centre gauche, dont certains membres n'ont pas hésité à parler de racisme.

    La polémique a contraint le président de la Chambre, Fausto Bertinotti, à lancer un appel à la tolérance.

    Ce n'est pas la première fois que Luxuria est en butte aux attaques de la droite.

    Lors de la campagne électorale, Alessandra Mussolini, la petite-fille du "Duce", lui avait lancé au cours d'un débat télévisé: "Mieux vaut être fasciste que pédé."


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    Who is he?
    Sean Combs, aka Puffy Daddy, aka Puffy aka P. Diddy.
    Owner, CEO of Bad Boy Records who stayed in the producer's booth until Notorious B.I.G was killed, when he began to release records. He is usually lampooned for his lack of rapping talent, which he tries to make up for with funky danicng. This too, sadly fails.

    What did he do?
    Combs and girlfriend Jennifer Lopez were partying at a nightclub in New York just off Times Square, when shooting broke out. Combs and Lopez were in the back seat of a Lincoln Navigator registered to Combs' Bad Boy Entertainment when it was pulled over near Club New York on West 43rd Street shortly after 3 a.m. Police said the driver, Wardel Fenderson, 41, went through a red light before stopping.

    When?
    27th December 1999

     

    Charged?
    Alledgely, Police recovered a 9 mm handgun from the vehicle. Combs, Lopez, Fenderson and bodyguard Anthony Jones, 34, of the Bronx, were arrested after several hours of questioning at the Midtown South Precinct.

    Charges against Lopez were quickly dismissed. But Combs, his driver and bodyguard faced arraignment on two potential felonies.

    Alledgedly, Combs, Fenderson and Jones were charged with criminal possession of a weapon and possession of stolen property -- the handgun, which police believe was stolen. Jones also was charged with two drug offenses, possession of marijuana and of a controlled substance.

    But neither Combs, Lopez nor the other two men faced charges in connection with the shooting. A fifth person, Jamal Barrow, 19, of Brooklyn, was arrested at the club and charged with criminal possession of a weapon.


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