• Une nouvelle étude sur les abeilles pourrait aider à comprendre pourquoi certaines personnes se libèrent de leurs routines normales et recherchent de nouvelles expériences.

     

     

    Qu’est-ce qui poussent certains êtres humains à partir à l’aventure ? Une nouvelle étude sur les abeilles pourrait d'une manière étonnante aider les chercheurs à comprendre la génétique complexe qui sous-tend nos désirs à faire de nouvelles expériences.

     Des chercheurs de l’université de l’Illinois ont examiné le comportement et les gènes qui sont exprimés dans le cerveau des abeilles spécialisées dans la quête de nouvelles ressources alimentaires. Tout d'abord, ils ont découvert que seules quelques abeilles participent à ces efforts de recherche. Quand une colonie d'abeilles devient trop grande pour être abritée dans la ruche, les abeilles se divisent et le nouvel essaim doit trouver un nouvel abri. Durant ce moment de crise, quelques abeilles intrépides - moins de 5 pour cent de l'essaim – se mettent en quête d’une nouvelle ruche. Ces éclaireuses, sont en moyenne 3,4 fois plus susceptibles de partir à la recherche de nouvelles sources de nourriture.

    Dans un grand enclos extérieur sous surveillance, les chercheurs ont disposé divers mets dont se repaissent les abeilles et observé celles qui décidaient de sortir pour aller explorer leur environnement. D'après les résultats publiés aujourd'hui dans la revue Science, les abeilles exploratrices présentent des différences spectaculaires dans l’expression de certains gènes dans le cerveau des aventurières par rapport aux casanières.

    Ces gènes codent principalement pour des catécholamines (glucamate et GABA) associées aux circuits de récompense et de motivation chez les vertébrés. En traitant certains insectes avec des molécules similaires, les chercheurs ont pu augmenter leur comportement explorateur.

    « Nos résultats disent que recherche de la nouveauté chez les humains et les autres vertébrés a des parallèles chez un insecte » interprète Gene Robinson, responsable de l’étude. « Ils suggèrent également que les insectes, les humains et d’autres animaux ont fait usage de la même boîte à outils génétique dans l'évolution du comportement » conclut-il.


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  • Un an après le séisme et le tsunami du 11 mars 2011, qui a fait au moins 20.000 morts et disparus, les plaies sont toujours vives au Japon : zones dévastées par le tsunami, où les débris s’entassent encore ; territoire vidé autour de la centrale de Fukushima ; habitants réfugiés loin de chez eux… Retour sur une double catastrophe, sismique et nucléaire.

     

    Japon, un an après: les séquelles d'un séisme historique


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  • Des chercheurs de l’Observatoire de Haute Provence viennent de développer un nouveau concept d’instrument qui permettrait de réaliser un télescope doté d’un pouvoir de résolution équivalent à un miroir de 500 m de diamètre.

     

    Le ballon et la nacelle optique. © Photo Vincent Ruffe – OHP/CNRS

    Le ballon et la nacelle optique. © Photo Vincent Ruffe – OHP/CNRS

     

    Un projet de télescope dilué

    Voulant corriger ce défaut, les scientifiques de l’Observatoire de Haute-Provence travaillent depuis 2002 sur le projet Carlina, un hypertélescope qui sera constitué de dizaines de petits miroirs espacés les uns des autres pour former un interféromètre dilué géant. L’objectif : arriver à reconstruire de véritables images là où l’interférométrie classique permet seulement de mesurer des diamètres d’étoiles ou de deviner leurs formes.

    Principe de fonctionnement de Carlina : En vert, plusieurs petits miroirs sont répartis sur une surface sphérique; En bleu, un ballon à hélium supporte une nacelle qui soutient l'optique focale; Les flèches rouges indiquent les rayons de lumière. OHP/CNRS

    Les astronomes ont pour le moment validé le concept de leur projet à l’aide de trois miroirs et d’une optique focale (ou se forme l’image des étoiles) accrochée à un ballon d’hélium flottant à 100 m du sol. Une opération menée avec succès qui démontre la possibilité de construire un télescope dilué de 100 à 500 m de diamètre avec l’optique suspendue sous des câbles tendus par un ballon ou entre deux montagnes.

    Ce travail constitue une avancée technologique importante pour l’instrumentation en astronomie. Les scientifiques espèrent prochainement tester une structure plus grande, vraisemblablement dans les Alpes, pour faire la preuve de son intérêt scientifique.

     

    Film réalisé par les élèves de la S.A.T.I.S. à Aubagne dans le cadre de leurs formation en cinéma en Master 1. Réalisateurs : Nicolas HEINTZ / Pierre-naïm FIEVET en collaboration avec Hervé Le Coroller et Julien Dejonghe.

     


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  • Parmi les milliers d'êtres disparus qu'a révélés la paléontologie depuis deux siècles, les dinosaures occupent une place à part : plus que jamais, ils nous fascinent et beaucoup d'entre eux sont plus familiers au grand public que bien des animaux vivant actuellement !

    Paysage au Crétacé
    Vision d'artiste d'un paysage du Crétacé. © Karen Carr

    Après la description du monde au Crétacé (description biologique, tectonique, climatique...), l'auteur analyse les différentes hypothèses avancées pour expliquer la disparition des dinosaures et apporte les conclusions finales.


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  • Afin de fêter le dixième "anniversaire" du lancement de son satellite Envisat, l'Agence spatiale européenne propose une rétrospective des plus belles images capturées par l'engin d'observation de la Terre.

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    Schéma du satellite ENVISAT et de sa charge utile composée de 10 capteurs d'observation de la terre

    Du pourpre de l'Himalaya au turquoise du détroit de Mc Clure, les images de la Terre prises par le satellite Envisat n'ont pas fini d'émouvoir.

    Il ne s'agit pourtant pas de vues artistiques capturées dans l'intention de mettre en évidence l'esthétique que dégage la planète bleue.

    Les clichés sont purement scientifiques et destinés à fournir des données cruciales sur différents paramètres environnementaux de la Terre en lien avec les glaces, les océans ou encore l'atmosphère.

    Au total, plus de 2.000 publications scientifiques ont été réalisées à partir des informations recueillies par le satellite de l'Agence spatiale européenne (ESA).

    Le dispositif, lancé le 1er mars 2002, fête ce mois-ci son dixième anniversaire.

    Une décennie de succès au cours de laquelle Envisat, armé d'une dizaine d'instruments de mesure, a sondé en détail les moindres recoins du globe permettant la réalisation de modèles climatiques ou encore la surveillance de ressources telles que le pétrole.

    Le satellite aux proportions particulièrement imposantes (26 mètres de long pour dix mètres de large) totalise un poids d'environ huit tonnes.

    Sa durée de vie initialement estimée à cinq ans a été prolongée par l'ESA en 2009, celui-ci ne présentant aucune défaillance technique.

    La fin de la mission d'Envisat est actuellement prévue pour la fin de 2013, période à laquelle les nouveaux satellites d'observation de la Terre, les Sentinelles, devraient être opérationnels pour prendre le relais.

    Découvrez les plus belles images d'Envisat sélectionnées par l'ESA sur Maxisciences

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