• En astronomie, une phase lunaire désigne une portion de Lune illuminée par le Soleil et vue à partir de la Terre.

    La Lune tournant en orbite autour de la Terre, les positions relatives du Soleil, de la Terre et de la Lune changent constamment. Puisque la Lune est visible uniquement en raison de la lumière du Soleil qu'elle réfléchit, seule la partie de la Lune orientée à la fois vers la Terre et vers le Soleil est visible.

    Les phases lunaires servent, depuis toujours, aux êtres humains à se repérer dans le temps, elles sont à l'origine de la semaine et du mois. Elles conditionnent les marées. La Lune se lève à l'est pour se coucher à l'ouest.

     

    Positions par rapport au Soleil

     

     

     

    Les phases de la Lune découlent du fait que l'on voit la moitié illuminée de la Lune sous différents angles et ne sont donc pas causées par l'ombre de la Terre sur la Lune. Ces phases dépendent des positions relatives du Soleil, de la Lune et de la Terre : la Lune est pleine (elle apparaît alors comme un disque) quand le Soleil et la Lune sont chacun de part et d'autre de la Terre et devient invisible (nouvelle Lune) quand ils sont chacun alignés du même côté de la Terre.


    Pendant que la Lune orbite autour de la Terre, elle décroît et la surface illuminée par le Soleil diminue. Cela continue jusqu'à ce que la Lune disparaisse totalement lors de la nouvelle Lune, lorsqu'elle est située entre la Terre et le Soleil et donc que la moitié illuminée ne peut être vue à partir de la Terre. Un cycle complet s'appelle lunaison.

    Position de la Lune et phase lunaire.

    La durée moyenne entre deux pleines lunes est de 29 jours 12 heures 44 minutes et 2,9 secondes soit environ 29,53 jours (plus précisément frac{1}{frac{1}{27,322}-frac{1}{365,25}} si on applique la formule découverte par Copernic). C'est la période synodique de la Lune. Cette durée est plus longue que le temps qu'il faut à la Lune pour faire un tour autour de la Terre, sa période orbitale (ou période sidérale), car durant ce laps de temps la Terre s'est aussi déplacée autour du Soleil.

     

     

    suite : http://fr.wikipedia.org/wiki/Phase_lunaire


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    Zanahary est le mot le plus ancien pour 'Dieu(x) Créateur(s)' en malgache  (les noms malgaches ne distinguent pas le pluriel et le singulier).

    Dans l'antiquité, au temps des anciens Vazimba des forêts de l'intérieur et des Vezo des côtes, Dieu était invoqué, partout à Madagascar, sous le nom de Zanahary. C'est un nom encore usité aujourd'hui sur les côtes de Madagascar.

     

    Etymologie

    Selon les hébraïsants malgaches, le nom pourrait avoir des origines hébraïques, de Yah-Nahary-"Dieu-Créateur", de l'hébreu Yah-"Dieu" + Nahary "Celui qui a créé" en malgache".

    NB: cette transformation du "y" en "z" au fil du temps se retrouve également dans le mot "vazimba", de "vayimba" en proto-Sud Est Barito et pourrait donc avoir été suggéré ou emmené par des Juif (ou, plus généralement, Hébreux) , au contact ou mêlés aux premiers Austronésiens.

     

    suite :http://fr.wikipedia.org/wiki/Zanahary


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    La NASA a annoncé qu'un astéroïde long de 140 mètres pourrait venir heurter la Terre le 5 février 2040 très précisément. Découvert en janvier de l'année dernière, l'énorme corps céleste baptisé 2011 AG5 pourrait entraîner une catastrophe globale s'il venait à entrer en collision avec notre planète bleue.

    « 2011 AG5 est l'objet qui a aujourd'hui la plus grande chance d'entrer en collision avec la Terre… en 2040. Néanmoins, nous l'avons seulement observé sur la moitié d'une orbite. La fiabilité de ces calculs n'est donc pas très haute« , explique Detlef Koschny de la Solar System Missions Division de l'Agence spatiale européenne. Toutefois, ces calculs affirment que l'astéroïde a pour l'instant 1 chance sur 625 de frapper la Terre. Une probabilité loin d'être négligeable.

    Entre 2013 et 2016, l'astéroïde pourra être observé de plus près. Ce laps de temps permettra donc aux scientifiques de définir si 2011 AG5 représente un réel danger pour nous. Dans ce cas, très peu probable selon les chercheurs, « il restera du temps pour mettre au point une mission de déviation pour altérer sa trajectoire », commente Donald Yeomans du Near-Earth Object Observations Program de la NASA.

    Donald Yeomabs reste donc confiant et rappelle que « nous serons en mesure de réduire considérablement ou d'éliminer entièrement toute probabilité d'impact à l'avenir ». Pas de quoi paniquer, du moins pour le moment.

    Source : Futura-sciences


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    Une mission conjointe britannique, danoise, américaine et l'équipe jordanienne d'archéologues a découvert des structures de cabanes vieilles de 20.000 ans sur le site archéologique de Kharaneh IV dans l'est de la Jordanie. (L'image représente la vue aérienne du site de Kharaneh IV).

    D'après l'Université de Cambridge , la découverte suggère que la zone était autrefois occupée de façon intensive et que les origines de l'architecture dans la région remontent à vingt millénaires, avant l'apparition de l'agriculture. Un document, publié dans la revue PLoS ONE- (Twenty Thousand-Year-Old Huts at a Hunter-Gatherer Settlement in Eastern Jordan), décrit des huttes que les chasseurs-cueilleurs utilisaient comme résidence à long terme et suggère de nombreux comportements associés à des cultures et des communautés, comme un attachement croissant à un emplacement et un réseau social étendu qui existait jusqu'à 10.000 ans plus tôt.

    "Ce que nous voyons sur le site de Kharaneh IV dans le désert jordanien est une énorme concentration de personnes en un seul endroit", a déclaré le Dr Jay Stock, du Département d'Archéologie et d'Anthropologie à l'Université de Cambridge, co-auteur du document, "Les gens ont vécu ici pendant des périodes de temps considérables lorsque ces cabanes ont été construites. Ils ont échangé des objets avec d'autres groupes dans la région et même enterré leurs morts sur le site. Ces activités précèdent les installations associées à l'émergence de l'agriculture qui a remplacé la chasse et la cueillette. A Kharaneh IV, nous avons été en mesure de documenter un comportement similaire quelques 10.000 ans avant l'apparition de l'agriculture."

    Des constructions vieilles de 20 000 ans (Lisa Maher) : jusqu'à présent, les archéologues ont entièrement fouillé deux huttes, mais il peut y en avoir plusieurs autres cachées sous les sables du désert. "Elles ne sont pas grandes en tout cas ; elles mesurent environ 2 à 3m de longueur maximum et ont été creusées dans le sol. Les murs et le toit étaient faits de broussailles, qui a ensuite brûlé et s'est effondré en laissant des marques colorées sombres ", a déclaré le Dr Tobias Richter de l'Université de Copenhague, l'un des co-directeurs du projet.

    La datation au radiocarbone indique que ces refuges ont entre 19 300 et 18 600 années. L'équipe a également découvert des centaines de milliers d'outils en pierre, des os d'animaux et des objets rares tels que des perles de coquillage, des os avec des lignes régulières incisées et un fragment de calcaire avec des motifs géométriques sculptés. "A l'intérieur des huttes, nous avons trouvé des tas de cornes de gazelles volontairement brûlées, des blocs de pigment d'ocre et une cache de centaines de coquillages percés," a déclaré le Dr Lisa Maher, de l'Université de Californie.

    "Ces perles de coquillage ont été apportées sur le site depuis la mer Rouge et la Méditerranée à plus de 250 km, ce qui montre que les gens étaient bien reliés en réseaux sociaux et régionaux et qu'ils ont échangé des objets sur des distances considérables. Il ne parait pas très impressionnant pour un œil non averti, mais il s'agit d'un des sites paléolithiques les plus denses dans la région", a conclu le Dr Maher.


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