• L'Agence fédérale spatiale russe (Roscosmos) compte lancer une nouvelle sonde vers une lune de Mars, Phobos, malgré l'échec du lancement de la sonde Phobos Grunt en janvier 2012, a annoncé mardi à Moscou le directeur de l'agence Vladimir Popovkine.

    "Nous avons approuvé la proposition de l'Institut russe des études spatiales portant sur le projet Phobos-2.

    Cette décision sera fixée dans notre stratégie de développement de l'industrie spatiale russe à l'horizon 2030", a indiqué M.Popovkine devant les journalistes.

    Crédit Nasa

    Le projet Phobos-2 ne sera pas une copie de Phobos Grunt.
    Certains instruments conçus pour Phobos Grunt seront utilisés dans le cadre du projet international ExoMars.

    La sonde Phobos Grunt ("Grunt" signifiant "sol" en russe), avec à son bord de nombreux instruments européens, devait prélever des échantillons de sol sur Phobos, une lune de Mars, et les ramener sur Terre dans trois ans.

    Lancée depuis le cosmodrome russe de Baïkonour, au Kazakhstan, le 9 novembre 2011, la sonde est retombée sur Terre dans la nuit du 15 au 16 janvier.

    Les chercheurs russes ont par la suite proposé de relancer le projet.

    Le projet d'exploration de Mars baptisé ExoMars prévoit le lancement d'une sonde vers la Planète rouge en 2016 et d'un véhicule martien vers 2018.

    La NASA, qui devait lancer la sonde au moyen d'un lanceur Atlas V, a renoncé en 2011 à participer à ce projet, faute de financement.

    Début avril, les agences spatiales russe et européenne, Roscosmos et ESA, se sont mises d'accord pour réaliser conjointement le projet.

    La source ;

    http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/69806.htm


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  • La plus grande et la plus " musclée " des tempêtes de ces 20 dernières années s'est terminée il y a quelque mois (août 2011) sur la planète Saturne après avoir duré presque neuf mois, de décembre 2010 et à fin août 2011.

    L'article " A giant thunderstorm on Saturn " (2011) a été publié début juillet 2011 par le journal Nature. Dr. Georg Fischer de Graz en est le premier auteur.

    Une image de la tempête a fait la page de couverture du journal.



    Saturne et le début de la tempête (tâche blanche) capture par le subsystème scientifique d'imagerie Cassini (ISS) le 24/12/2010
    Crédits : NASA/JPL/SSI

    Cet article a pu être rédigé grâce, entre autres, aux résultats du projet : " Electricité atmosphérique dans le système saturnien ", débuté en août 2009 et dirigé par le Dr Georg Fischer.

    Ce projet a été financé par un organisme de financement autrichien de promotion de la recherche scientifique, le FWF (Fonds zur Förderung der wissenschaftlichen Forschung).

    L'équipe de recherche est située à l'Institut de recherche spatiale de l'Académie des Sciences Autrichienne à Graz.

    Le projet portait sur l'étude de l'électricité atmosphérique sur la planète gazeuse Saturne et de son satellite naturel Titan principalement via l'analyse les décharges d'éclairs dans leurs atmosphères respectives.

    C'est l'instrument " Science des ondes radios et onde plasma " (RPWS Radio and Plasma Wave Science) de la sonde spatiale de la NASA nommée Cassini (en orbite autour de Saturne) qui a permis de mesurer les ondes radios émises par les décharges électrostatiques saturniennes (SED Saturn Electrostatic Discharges).

    Si aucune preuve n'a été trouvée quant aux éclairs sur Titan, une intense activité d'éclairs a été trouvée sur Saturne durant ces quatre dernières années.

    Selon Dr Andrew Ingersoll, l'un des auteurs de l'article et membre de l'équipe " image de Cassini " à l'Institut de Technologie de Californie, Cassini montre que Saturne est " bipolaire ".

    A la différence de Jupiter ou de la Terre sur lesquelles les tempêtes sont plutôt fréquentes, le temps sur Saturne " ronronne " dans une longue placidité puis éclate violemment après plusieurs années.

    D'importantes caractéristiques physiques des SED ont été déterminées telles que leur durée, leur intensité ou leur polarisation.

    En outre, les occurrences des SED ont été mises en relations avec les observations optiques des nuages dans l'atmosphère de Saturne.

    L'étude de ses images et sons s'est poursuivie entre décembre 2010 et février 2011.

    Ces orages n'ont pas seulement été observés par la caméra Cassini mais aussi par des astronomes amateurs qui ont pu suivre ces tâches blanches de 2.000 km de largeur depuis leur(s) télescope(s) d'arrière-cour.

    Pour la dernière et longue tempête de neuf mois, un réseau mondial d'astronomes amateurs a, de fait, été mobilisé.

    Explication : une tempête était attendue mais une telle ampleur n'était pas suspectée.

    Cassini examinait les lieux supposés de tempête lorsque, le 5 décembre 2010, l'instrument RPWS a détecté un premier éclair au sein de l'une des tempêtes qui avait débuté sur l'hémisphère Nord.

    Or, c'est un hasard si la caméra Cassini pointait, au même moment, sur l'exact emplacement d'un petit nuage clair d'où provenait l'éclair.

    Il est en effet impossible de diriger comme plairait aux astronomes la caméra. Une image de ce nuage a donc pu être capturée.

    Parce que l'analyse de cette image ne pouvait être effectuée immédiatement, le Dr Georg Fischer a envoyé une annonce à la communauté d'astronomes amateurs pour qu'elle traque et récolte le plus d'images possibles de la tempête.

    On ne savait pas alors que cette tempête se présenterait comme la plus grande ayant été mesurée sur Saturne par Cassini.

    En août 2009, pendant l'équinoxe de Saturne, la première observation d'éclairs combinée simultanément avec les ondes radio SED avait été faite.

    Les conditions étaient idéales : l'éclairage de l'anneau était au minimum et le sommet des nuages éclairés par les éclairs pouvait être observé du côté où il faisait nuit sur Saturne.

    Cette combinaison image/onde radio SED d'un même éclair, a permis d'estimer une énergie optique de 10^9 Joules.

    En outre, la location source de l'éclair a été estimée ; elle devrait se situer entre 125 et 250 km en dessous de la couche nuageuse la plus haute, vraisemblablement au niveau des nuages d'eau se trouvant sous une pression de huit-dix bars.

    Une année saturnienne correspond à 29,5 années terriennes et Cassini observait Saturne depuis 2004.

    Georg Fischer explique que jusqu'en août 2009, les orages n'étaient observés que sur l'hémisphère sud.

    Il établit l'hypothèse qu'aux alentours d'août 2009, le printemps commence sur Saturne et que les tempêtes orageuses passent en conséquence sur l'hémisphère Nord.

    Il a été lui-même surpris de la rapidité avec laquelle les éléments climatiques soutenant son hypothèse sont arrivés.

    Un autre thème important a été l'investigation de l'ionosphère de Saturne grâce aux ondes SED radio dont la très basse limite de fréquence peut être utilisée pour déterminer la densité d'électron maximum du plasma de l'ionosphère de Saturne à toute heure locale.

    En moyenne, la densité d'électrons nocturne est de 10^4 par centimètre et la densité d'électrons diurne à midi est supérieure à 10^5 par centimètre.

    Cette variation de densité entre le jour et la nuit est clairement plus petite que celle qui avait été mesurée par le vaisseau spatial Voyager au début des années 1980.

    Le nombre d'éclairs était dix fois plus fréquent que ceux observés sur les autres tempêtes ayant été surveillées par Cassini depuis son arrivée sur Saturne (en 2004).

    Selon Georg Fisher, cette tempête se démarque par son intensité de toutes celles observées depuis sept ans.

    En outre, un taux maximum de dix éclairs par seconde a été enregistré. Même avec une résolution à la milliseconde, l'instrument RPWS a eu du mal à séparer les signaux individuels (qui habituellement se présentent comme des émissions courtes et individuelles) durant les périodes les plus intenses.

    Le déroulé des éclairs individuels était alors tellement rapide qu'une émission radio quasi-continuelle a été mesurée.

    Les scientifiques ont créé un fichier son à partir de données d'ondes radios obtenues le 15 mars 2011 à une période d'intensité légèrement plus basse que les maxima.

    La tempête a atteint une extension latitudinale de 10.000 km en deux/trois semaines, et a développé une queue allant en direction de l'Est qui a pu entourer toute la planète,

    soit une distance de 300.000 km en deux mois sur une bande latitudinale environnant les 35° Nord, l'ensemble correspondant à une surface d'environ quatre milliards de km2.

    La tempête correspond donc à plus de huit fois la surface de la Terre.

    Elle est environ 500 fois plus large que la plus grosse tempête précédemment observée par Cassini pendant plusieurs mois de 2009 et 2010.

    Elle est également la plus grande ayant été observée par un satellite orbitant autour de Saturne.

    Notons cependant que le télescope Hubble Space NASA avait capturé des images d'une aussi vaste tempête en 1990.

    Les orages étaient principalement situés dans la tête de la tempête et avec le temps, des cellules orageuses se sont aussi développées dans la queue.

    De telles explosions appelées " Great White Spot " (GWS) sont rares et n'apparaissent généralement qu'une fois par année saturnienne.

    L'énergie totale de cette tempête a été estimé à 1024 Joule de libérées durant les deux-trois premiers mois, ce qui correspond à l'énergie solaire totale obtenue en une année sur Terre !

    Cette tempête consolide l'hypothèse qui avait prédit une dépendance saisonnière des tempêtes saturniennes.

    Elle montre comment le changement de saisons et l'éclairage solaire peuvent influer la météo de Saturne.

    A noter : l'instrument RPWS a été principalement construit à l'Université d'Iowa.

    Cependant, le receveur de hautes fréquences (HFR High Frequency Receiver), qui est le composant du RPWS détectant les éclairs a été construit à l'observatoire de Paris-Meudon.

    A relever également ; le quatrième auteur de l'article A giant thunderstorm on Saturn (2011), Philippe Zarka, vient de cette institution et le dernier auteur de l'article, M. Delacroix est un astronome amateur français.

    Le sens de ces découvertes ont permis à Dr Georg Fish de soumettre une nouvelle proposition de recherche sur les éclairs qui a été tout récemment approuvée par la FWF, offrant trois nouvelles années de financement pour le projet.


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  • Deux nouveaux groupes sanguins découverts

    La plupart des gens savent que leur groupe sanguin est A, B, AB ou O, et savent peut-être s'il est positif ou négatif, mais une nouvelle recherche américaine a permis de découvrir deux nouveaux types de sang.

    Les groupes sanguins Langereis et Junior sont rares, mais ils existent dans plusieurs populations ethniques.

    «Plus de 50 000 Japonais sont considérés comme ayant le groupe sanguin Junior négatif et ils peuvent rencontrer des problèmes lors d'une transfusion sanguine ou une incompatibilité materno-fœtale», a écrit le biologiste de l'Université du Vermont, Bryan Ballif, dans une étude qui paraît dans le numéro de ce mois-ci de la revue Nature Genetics.

    M. Ballif et ses collègues chercheurs ont découvert deux protéines sur les globules rouges responsables de ces types de sang moins connus.

    Le biologiste a identifié les deux molécules comme étant les protéines de transport spécialisées nommées ABCB6 et ABCG2.

    Cela peut-être particulièrement important pour les patients de greffes d'organes, a-t-il dit.

    «Au fur et à mesure que nous sommes meilleurs dans les transplantations, nous faisons tout notre possible pour avoir une bonne compatibilité», a déclaré M. Ballif dans un communiqué au sujet de son étude, ajoutant que le corps rejette parfois l'organe, même si tout semble bien se passer.

    «Nous ne savons pas toujours pourquoi il y a un rejet, a déclaré M. Ballif. Il peut y avoir un lien avec ces protéines.»


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  • Des physiciens de l'Université de Zurich ont annoncé avoir identifié une nouvelle particule lors d'expériences menées dans le Grand collisionneur de Hadrons (LHC) au CERN de Genève.

    Il s'agit d'un baryon b excité appelé d'une manière un peu complexe Xi_b^*o.

    C'est une année riche en découverte pour les chercheurs de l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN).



    La particule découverte au CERN est un baryon excité
    Photo ; Maxisciences

    Selon une étude publiée dans la revue Physical Review Letters, des physiciens auraient découvert une toute nouvelle particule subatomique au cours d'expériences menées au sein du Grand collisionneur de hadrons (LHC) à Genève.

    Or, s'il ne s'agit encore pas du très recherché et très mystérieux boson de Higgs, la trouvaille est d'importance. En effet, la particule identifiée est un baryon excité appelé Xi_b^*o.

    Comme tous les baryons, tels que les protons ou les neutrons, celui-ci est composé de trois quarks, les plus petites particules élémentaires connues à ce jour.

    Mais il présente une petite particularité : les trois quarks en question sont un quark "étrange" ("strange" en anglais), un quark "haut" ou "bas" ("up" ou "down") et un quark "beau" ("beauty").

    Or, c'est la première fois que des chercheurs découvrent une particule dans un état excité et possédant un quark "beau", explique le site Forbes.com. D’après les données révélées, la masse de la nouvelle particule serait de 5.945,0 ± 2,8 méga-électrons-volts (MeV).

    Si l'existence de cette particule était prédite par le modèle standard, Xi_b^*o est trop instable pour être identifié directement.

    La tâche n'était donc pas aisée et l'expérience a compté pas moins de 530 milliards de collisions protons-protons, précise Sciences et avenir.

    "La découverte d'une nouvelle particule confirme la théorie expliquant comment les quarks se lient et par là même, aide à comprendre l'interaction forte,

    l'une des quatre forces basiques décrites par la physique qui détermine la structure de la matière", ont expliqué dans un communiqué les chercheurs de l'université de Zurich.

    Selon le calendrier du CERN, le LHC va continuer de fonctionner jusqu'à fin 2012.

    Ensuite, il sera mis en arrêt pour préparer une exploitation à de plus hautes énergies à partir de 2014.

    Pour l'heure, le record d'énergie de collision atteint par le LHC s'élève à 8 téra-électrons-volts (TeV), soit 4 TeV par faisceau.

    L'objectif est de l'amener à une exploitation à 6,5 TeV par faisceau (12 TeV au total) pour atteindre progressivement les 7 TeV par faisceau (14 TeV au total), comme l'explique le site du LHC.

    La source ;

    http://www.maxisciences.com/particule/le-cern-decouvre-une-nouvelle-particule_art24054.html


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  • La Nasa prolonge de quarante jours la mission Dawn autour de Vesta, un des deux astéroïdes les plus grands de la ceinture d’astéroïdes.

    Ce séjour supplémentaire n’empêchera pas la sonde d’atteindre Cérès, son prochain objectif, en février 2015.



    La mission Dawn autour des astéroïdes Vesta et Cérès devrait apporter un éclairage nouveau sur les conditions qui ont prévalu pendant la formation des planètes.
    Car ces deux corps sont avant tout des protoplanètes. © Nasa

    La suite ;

    http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronautique/d/en-bref-la-nasa-prolonge-la-mission-dawn-autour-de-vesta_38228/#xtor=RSS-19


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