• Une équipe de scientifiques, avec l’aide de la télévision japonaise, a filmé ce que l’on appelle des Sprites. Ces fameux éclairs situés dans la haute atmosphère, longtemps considérés comme une légende. Ces Sprites, farfadets ou sylphes rouges en français, ont effectivement été revendiqués pendant près d’un siècle par les pilotes qui disaient les avoir vus. Jusqu’au jour où des scientifiques de l’Université du Minnesota en ont capturé un accidentellement, sur une caméra en 1989.

    Ces phénomènes sont très difficiles à observer tellement ils sont rapides. Il faut être en vol au dessus d’un orage d’une part, mais pour les voir à l’oeil nu, il faut également avoir la chance de regarder directement vers la position où ils vont se produire ! Autant dire très peu de chance, à moins de se trouver à un endroit propice avec une caméra. Un endroit, certes difficile d’accès pour monsieur tout le monde, comme la Station Spatiale Internationale. Le 30 avril 2012, les astronautes de la Station Spatiale Internationale ont ainsi capturé un flash rouge correspondant à la signature d’un Sprite. Un cliché offrant au monde et à la recherche une rare opportunité d’observer ce phénomène.

    Ces petits farfadets apparaissent au dessus des nuages pendant les orages, soit 80 km au dessus de la Terre, dans la mésosphère. Ils produisent une lumière rouge et bleue par des petits flashs qui ne durent seulement que quelques millisecondes. Voilà pourquoi ce phénomène est très difficile à capturer.

    Un groupe de scientifiques, avec l’aide de la télévision NHK du Japon, a décidé de chercher et filmer ces Sprites durant l’été 2011. L’équipe a enregistré quelques uns des meilleurs films de Sprites à partir de deux avions. Un tournage réalisé avec des caméra ultra-rapides, 10 000 images par seconde ! Un film indispensable pour comprendre les habitudes de ces farfadets. Selon Hans C. Stenbaek-Nielsen, géophysicien à l’Université Fairbanks en Alaska : « Voir ces Sprites est spectaculaire. Mais nous avons besoin des films, parce que non seulement, ils sont si rapides que vous pouvez clignez des yeux et les manquer, mais ils émettent l’essentiel de leur lumière dans le rouge, où l’oeil humain est relativement aveugle ».

    Ainsi, ces films ont pu être utilisés pour étudier ce phénomène mal compris, et les forces mises en jeu lors de sa création. En filmant à partir de deux avions volant à plus de 19 km de distance, l’équipe a ainsi dévoilé la nature de ces Sprites en trois dimensions.

    La principale explication de ces Sprites, est qu’ils sont liés à la foudre. En effet, normalement lors d’un orage, une charge négative est réalisée à partir du nuage vers le sol, la foudre. Mais une fois sur dix, c’est une charge positive, ce qui laisse le haut du nuage chargé négativement. Ainsi, cela crée une différence de tension entre le nuage et la haute atmosphère. Le champ électrique au-dessus du nuage est juste ce qu’il faut pour produire un Sprite, une décharge électrique de 80 km au-dessus de l’orage. L’étude de ces petits lutins est loin d’être aboutie. Et une fois les rouages de ces farfadets dévoilés, il sera alors peut-être possible de les prévoir un peu plus précisément, qui sait…

    Photo : Film d’un Sprite en haute atmosphère réalisé par la télévision japonaise NHK. Tourné à 10 000 images par seconde. Crédit : NHK.


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  • Les Mayas ont construit des temples étonnants au Mexique, au Guatemala et au Honduras... Aujorud'hui, certains pensent que cet ancien peuple a fui la dissolution de sa civilisation pour finir en Géorgie... L'historien et architecte Richard Thornton est persuadé qu'un site archéologique, vieux de 1100 ans, est la trace des réfugiés mayas qui ont fui l'Amérique centrale et se sont retrouvés dans les montagnes du Nord en Géorgie près de Blairsville. Sa théorie étonnante est basé sur la découverte de 300 à 500 terrasses rocheuses et monticules sur un côté de la montagne Brasstown Bald et datant de 900 après JC... à l'époque où les Mayas ont commencé à disparaitre.

    La théorie de M. Thornton suppose que la zone de Brasstown Bald pourrait être la "ville légendaire de Yupaha, que l'explorateur espagnol Hernando de Soto n'a pas réussi à trouver en 1540". Il la décrit comme "certainement l'une des découvertes archéologiques les plus importantes de ces derniers temps". Les Mayas ont disparu autour de 900 après JC pour des raisons encore débattues par les chercheurs (bien que la sécheresse, la surpopulation et la guerre soient les théories les plus populaires).

    Une découverte remontant aux années 90.

    Ces restes ont été découverts par l'ingénieur à la retraite Waldrip Carey au cours d'une balade dans les années 1990. L'Archéologue Johannes Loubser a fouillé une partie du site et a rédigé un rapport à ce sujet en 2010, mais il ne pense pas que les terrasses rocheuses soient mayas: "Je pense que (M. Thornton) présente les éléments de façon sélective. Mais il est meilleur vendeur que moi et que d'autres archéologues." M. Loubser, qui a fouillé une paroi rocheuse et un petit monticule, a ajouté que les allégations de ce genre doivent être étayées par des "preuves tangibles" en raison des diverses opinions en conflit dans le monde archéologique. Il estime que les structures pourraient avoir été construites par les indiens Cherokee ou une ancienne tribu entre 800 et 1100 après JC.  M. Loubster s'est arrêté de creuser, car il a réalisé que le site pouvait être un lieu funéraire.

    Cependant, M. Thornton affirme que d'anciennes cartes concernant cet emplacement nomment deux villages 'Itsates', terme qui est aussi une façon de désigner les Mayas (Mayas Itza). Les structures en terrasse et la datation l'ont aidé à parvenir à sa conclusion: "C'était une pratique courante pour les Mayas Itza de sculpter une colline dans un monticule de forme pentagonale. Il y a des douzaines de ces structures en Amérique centrale".

    Mais tout le monde n'est pas impressionné par la théorie de M. Thornton. Selon le professeur Williams Mark, de l'Université de la Géorgie: "Il n'existe aucune preuve de Mayas en Géorgie. Les sites sont certainement ceux des Amérindiens de la préhistoire de la Géorgie." M. Thornton n'a pas été gêné par le débat qui a suivi, en fait, c'est exactement ce qu'il voulait. "Je ne suis pas un archéologue. Je suis un homme de vue d'ensemble", a-t-il déclaré à l'Atlanta Journal Constitution, "nous espérons que cet article suscite un certain intérêt. Je voulais simplement essayer d'attirer l'attention des archéologues afin qu'ils fouillent un peu plus le site [...]."

    Thornton travaille avec la société Histoire Revealed media qui a créé des cartes tridimensionnelles du site; lorsqu'il a comparé sa carte du site de Géorgie, cela lui a rappelé d'autres œuvres mayas: "elle est identique à des sites au Belize". En attendant, il serait intéressant que les archéologues se penchent sur cette découverte afin de pouvoir confirmer ou infirmer les suppositions de Thornton.

    Source : Dailymail: "Is this the lost Mayan city of Yupaha? Historian creates 3D image of 1,000-year-old civilisation in GEORGIA mountains"


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  • De petits papillons exposés à la radioactivité ont développé des anomalies, notamment des ailes plus petites et une malformation des yeux. Des papillons des alentours de la centrale de Fukushima et les deux générations suivantes ont souffert de mutations à cause de la radioactivité, ont découvert des chercheurs japonais. Environ 12 % de petits papillons bleus de la famille des lycénidés exposés à la radioactivité à l’état de larves lors de la catastrophe nucléaire de mars 2011 ont développé des anomalies, notamment des ailes plus petites et une malformation des yeux, ont expliqué des chercheurs.

    Ces insectes attrapés non loin de la centrale accidentée Fukushima Daiichi (nord-est) en mai, soit deux mois après l’accident, ont ensuite été élevés en laboratoire à des fins de reproduction. 18 % environ de la génération suivante a développé des problèmes similaires, a souligné Joji Otaki, professeur à l’université Ryukyu d’Okinawa (sud), mardi auprès de l’AFP. La proportion a encore grimpé (à 34 %) pour la troisième génération, alors que les scientifiques avaient pris soin de choisir un papillon sain d’une autre région pour l’accoupler avec un papillon de Fukushima.

    Six mois après le désastre, un nouveau lot de papillons a été attrapé près de Fukushima Daiichi et cette fois le taux d’anomalie a été mesuré à 52 %, a précisé Joji Otaki. Les scientifiques ont aussi réalisé une expérience test sur une population de papillons non affectés. Ils les ont exposés en laboratoire à de faibles doses de radioactivité et ont constaté la même proportion d’anomalies que chez la première génération de papillons de Fukushima.

    Les résultats de cette étude ont été publiés dans Scientific Reports, un journal sur Internet diffusé par l’éditeur du magazine Nature. “Nous en avons tiré la conclusion claire que les radiations dégagées par la centrale Fukushima Daiichi avaient endommagé les gènes des papillons”, a souligné M. Otaki. Il a toutefois prévenu que ces résultats devaient être pris avec précaution, précisant que l’effet observé n’était avéré à l’heure actuelle que sur les papillons et sur aucune autre espèce animale ni sur l’homme. Son équipe va mener de nouvelles expériences sur d’autres animaux.

    Aucune personne n’est morte directement du fait des radiations provoquées par l’accident de Fukushima, mais les habitants de la région et les travailleurs qui interviennent sur la centrale endommagée redoutent toujours des effets à long terme. Des associations affirment que des effets de la radioactivité se sont transmis sur plusieurs générations à Hiroshima et à Nagasaki (sud-ouest), après le lancement de bombes atomiques par les Américains en août 1945 à la fin de la Seconde Guerre mondiale.


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  • Il y a environ 1.800 ans, alors que la Chine se scindait en trois royaumes, un guerrier était mis au repos.
    Il a été enterré, avec sa femme, dans un tombeau avec des toits en forme de dôme. Il devait avoir environ 45 ans lorsqu'il est mort.
     

     Ce tombeau a été découvert récemment à Xiangyang en Chine. Les chercheurs ont constaté qu'il remonte à environ 1800 ans au début de la période des Trois Royaumes, un moment où le pays a été divisé entre les royaumes de Wei, Wu et Shu.



    Les restes des squelettes ont été trouvés à l'intérieur de deux cercueils en bois qui avaient pourri. Les archéologues ne connaissent pas leurs noms, mais, en se basant sur la conception de la tombe et du mobilier funéraire, ils pensent qu'il devait être un général ayant servi un ou plusieurs des seigneurs des pays en guerre; peut-être Cao Cao et son fils Cao Pi.


    Un cheval en bronze grandeur nature.

    Le tombeau a été découvert à Xiangyang, une ville qui, au temps des Trois Royaumes, était d'une grande importance stratégique.

    Des fouilles de sauvetage ont commencé en Octobre 2008. L'opération de sauvetage, réalisée par l'Institut municipal des vestiges culturels et de l'archéologie de Xiangyang , a mis au jour de nombreux trésors dans la tombe .

    Une des plus grands trouvailles est un cheval en bronze grandeur nature, le plus important jamais découvert en Chine. Il mesure 163 centimètres de long et 163 centimètres de haut. "La figurine du cheval est en position debout, oreilles dressées, les yeux en saillie, la bouche ouverte, le cou long et large, la crinière droite et la queue baissée", écrit l'archéologue Liu Jiangsheng.

    Le tombeau contenait également une poterie vernissée très détaillée représentant une maison à deux étages entourée d'un mur d'enceinte avec une passerelle. La portail a deux portes principales, chacune décorée avec un heurtoir et de deux figurines humaines emplumées.
    Des motifs d'ours ont été trouvés dans de nombreuses décorations sur la maison.
    Les poterie de maisons comme celle-ci sont courantes sous la dynastie des Han, bien que des maisons aussi détaillées à plusieurs étages sont rares.

    L'architecte Qinghua Guo, professeur à l'Université de Melbourne, écrit que les modèles comme ceux-ci sont utiles pour reconstruite les maisons telles qu'elles avaient pu être dans l'ancienne Chine. "Les descriptions littéraires des bâtiments de l'ancienne Chine nous portent à croire qu'il y avait une architecture très développée, mais les restes sont rares et fragmentaires,"  écrit Guo dans son livre "The Mingqi Pottery Buildings of Han Dynasty China 206 B.C. – A.D. 220"(Sussex Academic Press, 2010), "les images de ces bâtiments disparus ne sont pas totalement perdues puisqu'elles survivent sous forme de miniatures dans des anciennes tombes."


    Mais le trésor ne s'arrête pas là...

    Ont aussi été trouvés des disques d'or et d'argent, des perles de cristal et d'agate et des bracelets en or, pour n'en nommer que quelques-uns.

    Parmi les découvertes il y a une figurine de porc en jade avec son museau finement détaillée; le petit animal semble endormi.

    Une autre œuvre d'art montre une figurine en poterie vernissée d'un chien aboyant furieusement en se tenant debout sur ses quatre pattes.

    Une pièce montre un gardien du tombeau terrible: sa longue langue sort et, manifestement, «un animal rampant est fixé sur le bout de la langue», écrit Jiangsheng.


    Et, il y a beaucoup plus....

    Un miroir de bronze a été trouvé avec un bouton rond en son centre. Le miroir est décoré avec des motifs complexes incluant des représentations du phénix et même un Kui, ou démon unijambiste.
    Deux inscriptions ont été retrouvées sur l'artéfact, on peut lire: "Pour profiter aux descendants pour toujours," tandis qu'une autre dit: "Que le titulaire récupère la position des trois ducs." Les Trois Ducs étaient les trois fonctionnaires les plus puissants, après l'empereur, dans l'ancienne Chine.

    Comme tout bon guerrier, le général a fait en sorte d'être bien équipé pour l'au-delà.
    Des sabres de bronze et de fer ont été trouvés dans la tombe avec une détente d'arbalète en bronze encore en bon état après 1800 ans.


    Les Trois Royaumes 

    La période des Trois Royaumes est l'une des plus célèbres de l'histoire chinoise . Elle a vu la fin de la dynastie de 400 ans des Han et l'émergence des royaumes de Wei, Wu et Shu.

    Il y a de fréquentes références à cette période dans la culture populaire.
    Un roman historique du 14ème siècle appelé "Roman des Trois Royaumes" est considéré comme l'un des ouvrages les plus populaires jamais écrits en chinois.

    Bien que les chercheurs ne savent pas qui était ce général, ou pour qui il a combattu, ils pensent que, sur la base des artéfacts et de l'architecture mise au jour, il a été inhumé au début de la période des Trois Royaumes, qui a officiellement débuté dans les années 220.

    En outre les données historiques indiquent que Xiangyang, où il a été enterré, occupait une zone stratégique qui permettait l'accès des armées entre les parties nord et sud du pays.

    Vers la fin de la dynastie des Han, la ville était contrôlée par Liu Biao, techniquement, un gouverneur de la province Jing, même si en pratique, il était indépendant de la cour des Han. Il a tenu la ville jusqu'à sa mort en 208, après quoi les armées de Cao Cao se sont accaparées la ville et le gouverneur a été démis. Cao Cao aurait alors utilisé Xiangyang comme base pour conduire au sud une campagne qui aboutira à sa défaite face à Liu Bei et Sun Quan lors de la bataille de la Falaise Rouge.
    Mais, même après la défaite, la ville de Xiangfan est resté dans les mains de Cao Cao. En 220, Cao Cao mourut et fut remplacé par son fils Cao Pi, qui se proclama empereur, bien que ses forces ne contrôlassent pas l'ensemble du pays. Les combats entre les trois royaumes dura pendant plusieurs décennies et longtemps après la mort précoce de Cao Pi en 226.

    Tout au long du règne de Cao Pi, Xiangyang semble être resté dans ses mains, laissant ouverte la possibilité que le général enterré dans le tombeau nouvellement découvert était l'un de ses serviteurs


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  • Après l’annuel — et traditionnel — rendez-vous avec l’essaim météoritique des « Perséides », lesquelles étoiles filantes ont fait une percée remarquée en deuxième partie de nuit (nuit du 11 au 12 et du 12 au 13 août), le ciel nous invite à découvrir cette semaine le rapprochement de Mars avec Saturne. Un alignement qui ne manquera d’éveiller la curiosité … Mardi (jour/dies de Mars), la planète rouge passe entre Saturne et la brillante Spica (l’épi). Le lendemain, toujours au crépuscule, elle se démarque un petit peu et ainsi de suite, les soirs suivant. Le 21 août, le fin croissant lunaire s’invite dans cette belle assemblée.
    De tous ces astres qui accompagnent le Soleil couchant (ils sont visibles au-dessus l’horizon ouest), notre satellite naturel est le plus proche (372 067 km seulement). Marss’est posé le rover Curiosity le 6 août dernier est à environ 260 millions km de nous, Saturne à plus de 1,5 milliards de km ! Quant à l’étoile Spica, 250 années-lumières (soit 250 x 9 500 milliards de km !) nous sépare d’elle !

    13 août, crépuscule : Conjonction de la Lune en croissant avec l’étincelante Vénus. Celles et ceux qui sont en Amérique du Nord, Japon, est de l’Asie pourront observer, vers 20 h TU, la déesse de la Beauté occultée par notre satellite naturel !

    Alignement Saturne Mars et Spica

    A observer au crépuscule au-dessus de l’horizon ouest, sud-ouest

    14 août, crépuscule : Les planètes Saturne, Mars et l’étoile Spica (Vierge) sont alignées au-dessus de l’horizon ouest. Beau rendez-vous à admirer dans une paire de jumelles au cours du crépuscule.

    15 août : Vénus est en premier quartier ! A observer dans une paire de jumelle, dés 3 heures du matin au-dessus de l’horizon nord-est !
    Rapprochement visuel entre Mars et Saturne (conjonction).

    17 août : Nouvelle Lune.
    Maximum de l’essaim d’étoiles filantes « Kappa Cygnides » dont le radiant se situe entre le Cygne et la tête du Dragon. Succédant aux « Perséides », une petite poignée (3 ?) de météores sont observables en moyenne chaque heure. Leur vitesse d’entrée dans l’atmosphère terrestre est d’environ 25 km/s.


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