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    Garama, Carine Mahy
     
     
    Qui était ce peuple du désert, qui contrôlait le commerce des fauves entre la côte romaine et l'Afrique subsaharienne?

    Les Romains avaient besoin de fauves des steppes africaines pour les jeux de l’amphithéâtre, mais ils n’avaient pas directement accès à ces régions. Les Garamantes, le peuple le plus important du Sahara, contrôlaient les pistes caravanières et le commerce transsaharien. Ce peuple est aussi considéré comme l’ancêtre des Touaregs.

    Les Garamantes selon Hérodote

    Hérodote (IV, 183) présente ce qu’il croit savoir des Garamantes:

    «A dix jours de marche d’Augila se trouve une autre butte de sel avec de l’eau et de nombreux palmiers à dattes, de même que dans les oasis précédentes. L’endroit est également habité ; il appartient à un peuple très important, les Garamantes, qui recouvrent le sel d’une couche de terre qu’ils cultivent.

    Par la route la plus directe, ils sont à trente jours de marche des Lotophages. Ils ont aussi chez eux la race des bœufs opisthonomes, qui paissent à reculons: la raison en est que leurs cornes sont recourbées en avant, ce qui les oblige à marcher à reculons lorsqu’ils paissent; s’ils avançaient, leurs cornes se ficheraient en terre; ce détail excepté, ainsi que l’épaisseur et le grain de leur peau, ils ne diffèrent pas des autres bœufs.

    Les Garamantes se lancent à la chasse des Ethiopiens Troglodytes sur leurs chars à quatre chevaux, car ces Troglodytes, de tous les peuples dont nous entendons parler, sont les hommes les plus rapides à la course. Ces Troglodytes vivent de serpents, lézards et autres reptiles; ils ont un langage qui ne ressemble à aucun autre: ce sont des cris aigus comme en poussent les chauves-souris.»

    Ce témoignage est le plus développé, parmi les sources antiques, concernant les Garamantes. Outre les informations peu vraisemblables dont parle l’auteur, par exemple concernant les bœufs ou les Troglodytes, il faut néanmoins retenir que la distance de trente jours nécessaire, pour rallier Garama au départ de la côte, a pu être vérifiée à l’époque romaine.

    Les chars des Garamantes

    Dans le Fezzan (Libye), plusieurs représentations de chars ont été dessinées sur les parois rocheuses du massif de l’Akakus. En effet, les Garamantes appartenaient au groupe des équidiens, qui ont introduit le cheval et le char dans le Sahara.

     

    Les chars représentés pourraient être des chars de parade ou de guerre. Ces innovations, inspirées de ce qui existait en Egypte, ont apporté une supériorité à ces propriétaires, par rapport aux autres peuples du Sahara.

    Garama, la capitale

    Les archéologues connaissent la capitale des Garamantes, dans le désert libyen, à quelques kilomètres de la ville moderne de Sehba. En effet, depuis le début du XXe siècle, plusieurs nécropoles et des zones d’habitats ont été découvertes dans le wadi El Agial.

    Les fondations d’un édifice ressemblant à un palais soulignent le rôle de commandement que cette ville devait exercer sur le territoire garamante. Le podium d’un temple a aussi été retrouvé.

    Cependant, les vestiges de la cité sont essentiellement constitués d'édifices en terre, ce qui limite fortement sa conservation. Néanmoins, il a pu être déterminé qu’elle avait été occupé depuis l’époque préromaine jusqu’à la conquête arabe.

    Un monument funéraire romain a été découvert à Garama. Il appartenait sans doute à un commerçant venu s’installer dans la capitale des Garamantes pour son activité de négoce. Ce monument a pu être daté de l’époque flavienne (fin Ier siècle ap. J.-C.). Plusieurs tombes à incinération avec des céramiques importées pourraient aussi avoir appartenus à des Romains et datent de la même époque que le mausolée funéraire.

    Les vestiges les plus anciens n’ont pas été repérés à Garama, mais un peu plus loin, sur l’éperon rocheux de Zinchecra. A cet endroit, des tombes ont été datées du VIIe siècle avant notre ère.

    Les Garamantes et leurs rapports avec les Romains

    En 20 avant notre, afin de mieux protéger les cités romaines de la côte, le proconsul L. Cornelius Balbus partit en campagne contre les Garamantes et s’empara de Garama. Cette domination ne dura pas. En effet, les Garamantes n’avaient aucune affection pour les Romains et aidèrent même, quelques années plus tard, le mercenaire numide Tacfarinas, dans sa révolte contre le pouvoir impérial.

    Ils s’immiscèrent également dans la vie politique de l’empire, en participant au pillage de Lepcis Magna, à la demande de la cité d’Oéa (Tripoli), à laquelle Lepcis Magna faisait de l’ombre.


    Pendant le règne de Septime Sévère (193-211), l’empereur africain, la paix fut rétablie entre les deux peuples et les Garamantes connurent leur apogée grâce au commerce transsaharien plus florissant qu’aux époques précédentes.

    Dès l’Antiquité tardive, l’existence des Garamantes se confondit peu à peu avec le mythe.

    Pour en savoir plus : G. CAMPS, Les Garamantes, conducteurs de chars et bâtisseurs dans le Fezzan antique.


     

     

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  • La Roumanie a franchi un pas de plus dans sa stratégie de développement dans l'aérospatial.

    Peu de temps après qu'elle soit devenue membre à part entière de l'ESA, le lanceur européen VEGA a lancé avec succès le premier nanosatellite roumain dans l'espace.

    Le nanosatellite GOLIAT
    Crédits : Agence Spatiale Roumaine - ROSA

     

     

    http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/69887.htm


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  • Récemment, une équipe internationale d'astronomes présentait une estimation du nombre de superterres habitables dans la Voie lactée.

    Selon eux, il y en aurait des milliards autour des naines rouges de notre Galaxie.

    Futura-Sciences revient sur cette découverte avec une interview en deux parties de l’un des membres de cette équipe, l’astrophysicien Xavier Delfosse, de l’institut de Planétologie et d’astrophysique de Grenoble.

    Une comparaison du Système solaire avec celui de Gliese 581. En abscisse, on a porté les distances (Distance from star) en unités astronomiques (UA) et en ordonnée, les masses des deux étoiles (Mass of star). En bleu clair est indiquée la zone d'habitabilité minimum et en bleu foncé celle d'habitabilité maximale compte tenu de diverses incertitudes. © Franck Selsis-CNRS-ESO

     

     

    http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronomie/d/des-superterres-par-milliards-une-interview-de-xavier-delfosse_38459/#xtor=RSS-8


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  • les scientifiques considéraient le voisinage du Soleil comme rempli de matière noire.

    Mais une nouvelle étude indique que les observations faites ne concordent pas avec cette théorie.

    Photo par Maxisciences

    Du coup, détecter des particules de matière noire depuis la Terre pourrait bien se solder par un échec, selon les spécialistes.

    Selon la théorie largement acceptée, le voisinage du Soleil était supposé être rempli de matière noire.

    Cette mystérieuse substance invisible qui ne peut être détectée que de manière indirecte, était repérable grâce à la force gravitationnelle qu'elle exerce.

    Cependant, une nouvelle étude menée par une équipe d'astronomes au Chili a trouvé que cette théorie ne tenait pas la route.

    Les astronomes ont utilisé le télescope MPG/ESO de 2,2 mètres à l'Observatoire de La Silla de l'ESO, ainsi que d'autres télescopes.

    Ils ont ainsi cartographié les mouvements de plus de 400 étoiles situées jusqu'à 13.000 années-lumière du Soleil.

    A partir de ces nouvelles données, ces scientifiques ont calculé la masse de matière aux alentours du Soleil, dans un volume quatre fois plus grand que ce qui avait été pris en compte dans les études antérieures.

    "La quantité de masse que nous avons déduite correspond très bien à ce que nous voyons [les étoiles, la poussière et le gaz] dans la région autour du Soleil", explique le responsable de l'équipe, Christian Moni Bidin.

    "Mais cela ne laisse aucune place pour la matière supplémentaire [la matière noire] que nous pensions trouver.

    Nos calculs montrent qu'elle aurait dû clairement ressortir dans nos mesures.

    Mais elle n'est pas là !"

    Si aujourd'hui, il est communément admis que cette matière noire constitue environ 80% de la masse de l'Univers, nous n'avons toujours pas réussi à comprendre sa nature.

    De plus, les modèles astronomiques existants montrent comment les galaxies se forment et tournent en supposant que la Voie Lactée est entourée par un halo de (...)


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  • L’une des planètes voisines de Pluton, Sedna, découverte en 2003, serait finalement bien plus petite que ne le croyait jusque là les astronomes.

    Lorsque les astronomes découvrirent Sedna, en 2003, il s’agissait de l’objet céleste le plus distant jamais observé dans le système solaire.

    Elle orbitait plus de deux fois plus loin du Soleil que Pluton elle-même, à 13 milliards de kilomètres.

    Impression d'artiste de Sedna et d'une hypothétique petite lune (Crédits : R. Hurt, SSC/Caltech/NASA)

    Ce n’est que peu après que les astronomes finirent par découvrir Eris, plus lointaine encore.

    Or, les estimations initiales basées sur la luminosité de Sedna laissaient entendre que la planète mesurait entre deux et trois fois la taille de Pluton.

    Cependant, de nouvelles études réalisés dans l’infrarouge avec des longueurs d’ondes spéciales ont donné un résultat tout à fait inattendu.

    En réalité, Sedna ne ferait que 43% de la taille de Pluton avec 995 kilomètres de diamètre (soit moins que Charon, la plus grande des lunes de Pluton).

    Sedna, étant donné son éloignement, est particulièrement froide. Sa surface ne dépasse ainsi pas les -253 °C.

    Elle est même si glacée et si petite qu’il y a quelques années, le télescope spatial Spitzer de la NASA avait scruté l’espace à sa recherche en vain avec une lumière infrarouge.

    Mais les nouvelles observations réalisées par Herschel indiquent que Sedna réfléchit un tiers de la lumière solaire qui lui parvient, soit beaucoup plus que prévu.

    Or, pour renvoyer une lueur si faible, c’est nécessairement que la planète est très petite.

    "Nous nous attendions à quelque chose de plus sombre et de plus grand", explique un des astronomes chargé de l’étude et cité par le National Geographic.

    Cette fois, ces résultats semblent donc être les bons.

    "Nous n’avions jamais eu de bonnes estimations auparavant", indique Mike Brown, le découvreur de Sedna et astronome au California Institute of Technology.

    Toutefois, il ne s’agit pas de la première erreur de la sorte puisque Pluton elle aussi était initialement censée être beaucoup plus grande qu’elle ne l’est réellement.

    Il y a 50 ans, on la croyait encore plus grande que Mercure mais plus petite que Mars, on sait maintenant qu’elle mesure la moitié de Mercure.

    La source ;

    http://www.maxisciences.com/pluton/une-voisine-de-pluton-bien-plus-petite-qu-039-on-ne-pensait_art23800.html


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