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    Un homme qui avait mis en vente sur Internet des mèches de cheveux et des morceaux de bandelettes dont il affirme qu'ils proviennent de la momie du pharaon égyptien Ramsès II a été interpellé mardi soir à son domicile de Saint-Egrève (banlieue de Grenoble). Il a été remis en liberté mercredi après-midi après environ 18 heures de garde à vue, a-t-on appris mercredi de source judiciaire. L'Egypte s'est émue de l'affaire.

     



     

    L'homme, âgé de 50 ans et facteur de profession, affirme être en possession d'"échantillons" de la momie car son père avait participé à des opérations d'analyses et de traitement effectués à la fin des années 1970 par le Commissariat à l'énergie atomique sur le corps du pharaon momifié et inhumé 1300 ans avant notre ère, selon la même source.

     

     

    La police judiciaire a saisi au domicile du vendeur, également écrivain public et correspondant du quotidien le Dauphiné-Libéré, une dizaine de sachets plastique et de petites boites contenant de minuscules échantillons de cheveux et de bandelettes d'une longueur d'un centimètre environ, censés avoir appartenu à Ramsès II. L'ensemble ne pèse que quelques grammes. Le vendeur, qui a été remis en liberté dans l'après-midi, devrait être poursuivi ultérieurement pour "recels".

     

     

    "C'est vraiment une bêtise. Il a essayé de vendre ces cheveux uniquement par curiosité, pour rigoler, vraiment pas dans le but de gagner de l'argent, juste pour voir s'il y avait des gens intéressés", a expliqué à l'Associated Press l'épouse du facteur, Sonia Diebolt. Selon elle, les "échantillons" que possède Jean-Michel Diebolt sont authentiques. "Ils lui viennent de son père qui est décédé, j'ignore si ce dernier avait le droit de les prendre, mais ils sont bien vrais."

     

     

    "Vends mèches de cheveu de la momie de Ramsès II: 2000 euros" (3000 $ CAN), proclamait l'annonce du site www.vivastreet.fr, retirée de la consultation mercredi matin. Elle précisait que l'offre portait également sur des échantillons de résine d'embaumement et de bandelettes de la momie.

     

     

    Conservée aujourd'hui au Musée du Caire, la momie de Ramsès II avait été envoyée en France en 1976 pour déterminer les causes du mal étrange qui rongeait le cadavre du dernier grand pharaon qui régna de 1279 à 1213 avant J.-C. C'était la première fois qu'une dépouille de pharaon quittait l'Egypte. Les analyses effectuées en France avaient diagnostiqué un champignon rare, le daedalea biennis fries, comme cause du mal qui rongeait la momie, qui avait alors été traitée en France.

     

     

    Dans un communiqué, le CEA a rappelé mercredi avoir mené "deux types d'opération" sur la momie. Il s'agissait de la "désinfection par irradiation" en mai 1977 au centre de Saclay, "où la momie est restée dans un caisson sous la surveillance du Musée de l'Homme et d'un représentant des autorités égyptiennes", et de "l'analyse de bandelettes et de fragments de cheveux provenant du linceul et non prélevés sur la tête de la momie".

     

     

    Pour cette opération, les échantillons avaient été "recueillis par le musée de l'Homme" et envoyés "sous scellés" au CEA de Grenoble, ne nécessitant donc pas "le déplacement de la momie à Grenoble", souligne le CEA. Elle concernait "trois fragments de cheveux d'une masse comprise entre 0,3 et 2 milligrammes ainsi qu'un fragment de bandelettes de 10 milligrammes et un échantillon de résine de 57 milligrammes".

     

     

    "Les échantillons sont arrivés sous scellés" au centre CEA de Grenoble", ajoute le communiqué. Les protocoles de fourniture d'échantillons et les résultats des analyses ont fait l'objet d'une publication par le musée de l'Homme qui avait envoyé "par ailleurs des échantillons comparables de la momie à une quarantaine de laboratoires français", rappelle enfin le CEA.

     

     

    Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Jean-Baptiste Mattéi, a déclaré mercredi qu'il suivait "avec attention ce dossier, en liaison avec les autorités égyptiennes dont (la France est) solidaire, ainsi qu'avec le Muséum national d'histoire naturelle". "Celui-ci a porté plainte et l'affaire est aujourd'hui entre les mains de l'Office central de lutte contre le trafic des biens culturels. Une enquête a été immédiatement ouverte et nous en attendons les conclusions."

     

     

    En Egypte, le secrétaire général du Conseil supérieur des antiquités, Zahi Hawas, a déclaré à l'AP au Caire qu'il avait adressé une lettre à l'ambassadeur français. "La momie se trouvait sous la protection du gouvernement français qui est responsable de tout. Aujourd'hui, j'attends une explication", a-t-il dit. "S'il s'avère que les cheveux sont authentiques, nous voulons les récupérer et qu'une grande enquête soit menée."


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    Le panda avait déjà inspiré une chaîne de restauration rapide, la mascotte Jing Jing des Jeux olympiques de 2008 à Pékin ou un film à venir intitulé "Kung Fu Panda", mais le zoo thaïlandais de Chiang Mai a trouvé mieux: recycler la crotte du gros ours noir et blanc pour alimenter ses caisses.

     



     

    Quand les gardiens chargés de s'occuper de Chuang Chuang et Lin Hui en ont eu assez de se débarrasser chaque jour des 25kg de déjections du couple de pandas, le directeur de l'unité Prasertsak Buntragulpoontawee a eu l'idée d'en faire des cahiers, éventails, marque-pages ou porte-clefs. "Les Chinois se sont d'abord montrés sceptiques", reconnaît-il, faisant référence au fait que les Chinois se sentent propriétaires de l'animal tant aimé.

     

     

    Mais les produits en papier multicolore issus du retraitement des fèces, nettoyées, bouillies, javellisées et séchées, ont remporté un grand succès dans la boutique du zoo et ont déjà rapporté ê5.200 (4.000). Le succhs n'a pas encore dipassi les portes de l'établissement.

     

     

    Le gouvernement thaïlandais verse ê250.000 (191.000) par an ô l'Institut Wulong de recherche sur le panda, en Chine, afin de "louer" le couple de plantigrades qui vit, selon le temps, soit dans une cage à air conditionné à 1 million de dollars, soit dans un enclos ventilé fermé par une reproduction en miniature de la Muraille de Chine.

     

     


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    Un Américain habitant au Nouveau-Mexique a découvert une "option" inattendue dans la voiture d'occasion qu'il a récemment achetée: dix kilos de marijuana.

     



     

    Après avoir découvert la drogue, il a contacté la police qui a récupéré 20 briques de marijuana, pour une valeur totale de 28.000 dollars (21.000 euros). La "marchandise" était cachée derrière le siège arrière, a précisé la police.

     

     

    L'homme a déclaré avoir acheté la véhicule dans la ville de Hobbs. Le commandant de la brigade anti-stupéfiants du comté de Lea, Allyn Pennington, a précisé qu'une enquête était en cours.


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    "Comment décrire cette chair qui me rend si attentif?" Obsédé par cette question, Auguste Rodin a réalisé durant la fin de sa vie des milliers de dessins et aquarelles érotiques. Le musée parisien qui porte son nom en expose une partie à partir de mercredi. Explicite.

     



     

    Dessins érotiques de Rodin à Paris. (AP/Keystone, Georgios Kefalas)
    Dessins érotiques de Rodin à Paris.

    Christina Buley-Uribe, documentaliste au musée Rodin, rappelle que face aux femmes, le sculpteur ne restait pas de marbre. "Sa réputation de sensualiste faisait le tour de tous les salons parisiens", souligne-t-elle. Cependant, l'obsession de l'artiste était aussi plastique.

     

     

    "Ce qui l'intéressait, c'était de prendre le contre-pied des poses académiques", explique Mme Buley-Uribe. Or "la pose la moins convenue, la moins académique, c'est une femme qui écarte les jambes, qui montre son sexe".

     

     

    Rodin recherchait aussi la spontanéité sur le plan technique. Il dessinait sans quitter son modèle du regard. Ses oeuvres graphiques, "il les exécutait en grande partie sans regarder sa feuille", affirme le conservateur Dominique Viéville. Alors qu'en sculpture, il construisait mentalement sa statue, "pour le dessin, il y avait un passage direct de l'oeil à la main", relève le directeur du musée. Ces premiers jets sont souvent retravaillés ensuite.

     

     

    Toujours dans cette recherche de spontanéité, Rodin croque ses modèles en mouvement: en train de retrousser leur jupe, de se dévêtir, de se laver, de s'essuyer, de se caresser, de se coiffer, de s'habiller.

     

     

    Parfois en revanche, il leur suggère des poses inconfortables. En témoignent son "Supplice japonais (Femme nue sur le dos enlaçant ses genoux haut levés)", "Homme nu à la renverse", "La Nuit (Femme nue allongée, de face, une jambe levée, une main au sexe)" ou encore "L'Orage (Femme nue faisant le pont)". Pour ces contorsions et autres grands écarts, il engage des danseuses, dont Alda Moreno de l'Opéra comique.

     

     

    A peu près à la même époque, Henri de Toulouse-Lautrec va croquer dans les maisons closes et Edgar Degas dans les salles de ballet. Auguste Rodin dessine, pour sa part, en atelier, comme Pablo Picasso. Cependant, si l'atelier apparaît dans les dessins de l'Espagnol, il est totalement absent de ceux du Français. Les corps des modèles sont "isolés dans la feuille de papier", observe Dominique Viéville. Comme pour renforcer leur caractère universel.

     

     

    "Rodin, les figures d'Eros, dessins et aquarelles 1890-1917", du 22 novembre 2006 au 18 mars 2007 au musée Rodin, à Paris.


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    Un écrivain kazakh reconnu, Sapabek Asip-Ouly, estime que l'humoriste britannique Sacha Baron Cohen, créateur du personnage Borat, devait se voir décerner une récompense nationale pour avoir populariser le Kazakhstan.

     



     

    Pour le romancier, Sacha Baron Cohen, à travers Borat, "a réussi à susciter un immense intérêt du monde entier pour le Kazakhstan, ce que nos autorités n'ont pas pu faire", souligne-t-il. Il propose donc que le Club national des mécènes d'art remette sa récompense annuelle à l'humoriste britannique.

     

     

    Le film "Borat, Leçons culturelles sur l'Amérique pour profit glorieuse nation Kazakhstan", raconte l'histoire d'un journaliste kazakh, Borat Sagdiyev (Sacha Baron Cohen), envoyé aux Etats-Unis par la télévision de son pays "pour aider Kazakhstan".

     

     

    Il quitte son village natal de Kuczek, pour aller en Amérique et tourner un reportage sur le mode de vie de cette nation vénérée comme un modèle, car l'Amérique s'intéresse "surtout à la démocratie et au porno" et que Borat aime bien ça...

     

     

    Les autorités de l'ancienne république soviétique d'Asie centrale n'ont pas goûté la plaisanterie. "Si les responsables de l'Etat manquent complètement d'humour, leur pays devient la risée de tous", note Sapabek Asip-Ouly. "J'espère que mon initiative sera soutenue pour le profit de la glorieuse nation du Kazakhstan", dit-il.

     

     

    Le président kazakh Noursoultan Nazarbayev a lui reconnu cette semaine que Borat a aidé à mieux faire connaître le pays en Occident, et à invité Sacha Baron Cohen à s'y rendre.


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